Wout HOEBOER [1910-1983]

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Wout Hoeboer a grandi à Rotterdam et a commencé à étudier le graphisme l’Académie dès l’âge de 16 ans. Cette formation graphique et les leçons de son professeur Piet Zwart l’ont influencé toute sa vie. Après la formation Hoeboer est arrivé à Dilbeek via Anvers et Bruxelles, où il se lia d’amitié avec Jean Brusselmans et Victor Servranckx.

Wout Hoeboer n’appartient pas à une direction artistique, dans le sens où il suit complètement sa propre voie. Il puise son inspiration dans une variété de styles d’art et un résumé des différents mouvements d’avant-garde. Il a absorbé les grandes ondes de choc créatif de son temps et les a retravaillés en quelque chose d’authentique. Son travail relie en d’autres termes, les leçons graphiques de Piet Zwart comme le cubisme de Juan Gris ou l’art abstrait de Wassily Kandinsky.

« Je suis un grand adversaire de la beauté des œuvres d’art. L’art doit être bon, pas beau. Au plus moche, au mieux ! » Hoeboer donne comme exemple que c’est le matériau même qui l’inspire, et qu’il faut être très rapide pour exprimer la nouveauté. Ceci est également, selon lui, le but du dadaïsme, un mouvement artistique qui ne se termine jamais.

Hoeboer était un grand fan de Kurt Schwitters, un Allemand qui est devenu célèbre pour ses collages dans lequel il traitait les déchets. La même chose peut être vu dans les hommages de Hoeboer à Schwitters, où il se servait par exemple de papier journal déchiré. Ses assemblages contiennent également des objets en bois et en métal.

Dans les années 70 la peinture de Hoeboer s’apparente au action painting. Les tableaux montrent ce qui se passe au cours de la peinture elle-même. La composition découle de l’intuition de l’artiste et ses gestes spontanés sont clairement visibles.